France, gisement de talents

 

Des déficits vraiment vertigineux et les dettes qui s’en suivent  plombent l’avenir de la France et de sa jeunesse.

 

Quelles que soient les mesures qui pourront être prises pour diminuer  notre dette nationale après le moment lointain ou notre budget sera rééquilibré, elles seront à peu près inefficaces tant qu’on fera porter les efforts uniquement sur la diminution de la dépense publique (dont il faut dire que dépend le bon fonctionnement de notre vie sociale à la française) et non sur la production de biens, consommables localement ou exportables.

 

La France se doit de produire, de vendre et de gagner de l’argent.

 

Pour le faire et conserver ses services publics en les payant, la France doit tirer tous les bénéfices  possibles de son gisement de talents.

 

Oui d’innombrables talents sont disponibles en France sans être exploités, tout simplement par manque de volonté  nationale  patriotique !

 

Cette volonté de totale collaboration entre tous les pourvoyeurs de fonds, publics ou privés, de tous les éducateurs, de tous les organisateurs,  tout simplement pour la survie économique et sociale de notre pays, cette volonté seule peut nous sauver du danger de délitement de la nation.

 

Chaque idée validée, chaque projet informatique, technologique,  chaque opportunité d’invention et de développement de biens porteurs de valeur ajoutée doit devenir une affaire de la nation.

 

Utopie ?

 

Oui, si nous en restons aux schémas d’avant 2007, « d’avant  la crise »

 

Non, si nous pensons en termes de « et pourquoi pas ».

 

Constituer une « bourse » sur la base d’intérêt mixte privé-public de rencontres et d’échanges permanents et « physiques » entre apporteurs d’idées, apporteurs de financements, d’entrepreneurs, de représentants de bassins d’emploi, d’universités, le tout axé sur la définition rapide de projets en fonction de leur efficacité à court terme ou tout au plus à court-moyen terme, suivis aussitôt de leur mise en œuvre.

 

Etendons l’activité de cette « ruche » au delà des frontières de l’hexagone vers les pays européens voisins pour amplifier toute collaboration pouvant se montrer productive, à condition qu’en effet les efforts soient axés vers de la production innovante,  porteuse de valeur ajoutée. Car la France et la plupart des pays européens ont le besoin impérieux de gagner de l’argent. En plus du fait de conserver et de créer des emplois, cet argent gagné et non emprunté est crucial pour assurer ce qui est le but ultime, le développement, sous tous ses aspects, du bien être, de la cohésion et de l’équité sociale.

 

 

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