8 juin 2009
Assommé par le résultat de l’élection d’hier et après une nuit de quasi insomnie.
Modem or not modem ?
(Ou à quoi nous engageons nous dans le Mouvement Démocrate)
J’ai déjà parlé de la motivation qui m’a fait adhérer au Mouvement Démocrate. Je rappelle que ce fut le désir d’en finir avec une gouvernance de la France basée sur la satisfaction avant tout des intérêts des dirigeants lesquels, une fois élus, se sentent comme investis du droit d’usage de chèques en blanc à leur propre bénéfice et au bénéfice de leur entourage partisan.
En un mot je ne supporte plus, en tant que citoyen de la France, le simulacre de démocratie en vigueur qui nous rapproche bien plus du statut de « république bananière » que de celui d’un pays modèle appliquant dans la réalité, les principes du droits de l’homme et du citoyen.
Ma réflexion se porte sur ce but de mon engagement. Je considère bien sûr l’idéal d’un « absolu démocratique » comme le but ultime. Mais je suis surtout absorbé par le besoin de jeter les bases d’une action d’urgence. Car pour notre pays, pour l’Europe, et aussi pour le reste du monde il y a urgence.
Et c’est cette urgence qui me hante, littéralement.
Je suis fortement ébranlé par le désastre des élections européennes d’hier où 60% de nos concitoyens ont considéré plus important et plus urgent de faire autre chose et penser à autre chose que de consacrer 15mn à exprimer une opinion sur leur vision d’avenir. Et encore plus atterré par les 81% (oui, 81% !) des 18 à 35 ans qui ont laissé passer cette occasion de prendre en main leur propre avenir !
J’observe avec froide lucidité l’incapacité des gouvernants en charge et leur refus à renoncer à leurs intérêts, à leurs privilèges et aux prébendes qui les accompagnent afin d’agir efficacement contre l’enfoncement de notre pays dans les sables mouvants du désordre économique et du délitement social
Et clairement deux choix s’offrent à moi :
L’attitude d’indifférence et, de par-ci par-là, des protestations molles style café du commerce.
L’attitude d’engagement total pour la réalisation de l’avenir de mes rêves.
Il n’y a pas, à l’instant que nous vivons, d’autre choix !
Je ne peux pas, nous les citoyens lucides ne pouvons pas laisser se perdre irrémédiablement le fruit du travail de 65 ans de tout un peuple, depuis la dernière guerre mondiale (pour ne citer que cette toute petite partie de notre histoire), et accepter l’évanouissement de toute perspective de bien-être pour nos descendants, directs et au-delà.
Je ne peux pas, nous ne pouvons rester uniquement observateurs.
Devant la menace vitale pour notre société et ses valeurs fondamentales, une action déterminée, forte, courageuse s’impose !!
De quelle menace parlons-nous ?
De la fameuse « mondialisation » bien sur et de ce qu’elle signifie, prise comme prétexte, pour laisser
· Sombrer notre économie,
· Démanteler nos moyens de production,
· Défaire notre organisation sociale,
· Affaiblir et décrédibiliser notre appareil de justice,
· Désorganiser et rendre inégalitaire notre système éducatif,
· Abolir l’égalité, chèrement acquise, des soins de santé pour tous,
· Ignorer une après l’autre les garanties constitutionnelles de notre démocratie.
Je parle, nous parlons de
· L’urgence vitale de mettre en état de fonctionner un vrai parti de gouvernement, porteur affirmé de nos valeurs.
· L’urgence de proposer en termes forts et précis un programme réaliste et réalisable de « sauvetage » du pays et de ses citoyens.
· L’urgence, dans le monde médiatique et de communication dans lequel nous vivons, de décider et d’approuver collégialement des éléments forts constituant « l’image de marque » de notre mouvements et pour cela de nous débarrasser de toutes les ambigüités qui jusqu’à présent brouillent la clarté de cette « image »
· L’urgence de constituer une équipe de porte-parole, candidats potentiels aux postes électifs, capables de défendre avec grande force de persuasion le plan gouvernemental que nous proposerons à nos futurs électeurs
· L’urgence enfin, mais pas en dernier, pour M François Bayrou fondateur de notre mouvement et de par sa clairvoyance inspirateur de l’enthousiasme pleinement dévoué et désintéressé des militants, d’admettre qu’un chef sur lequel reposent tant d’espoirs a le devoir de s’entourer de lieutenant(e)s soigneusement choisis.
Le choix de ces lieutenants devra être fait non seulement en fonction de leur pleine adhésion aux objectifs et à la philosophie du chef, mais aussi et surtout en fonction de leurs connaissances dans de domaines multiples, de leur talents divers et, suprême qualité, de leur aptitude et de leur courage à porter la controverse positivement et constructivement sur certaines idées et certains projets du Président avant que ce dernier n’arrête et confirme sa position définitive et autorise qu’elle soit portée ainsi à la connaissance du public.
François Bayrou, auteur réfléchi de livres d’histoire est, j’en suis persuadé, tout à fait préparé à tirer de façon positive les leçons de la dernière bataille perdue. J’espère très modestement que ma contribution, jointe j’en suis certain à de nombreuses autres, et ajoutée à nos efforts militants totalement dévoués, pourra nous mener à la victoire décisive pour notre peuple en 2012 !
Modem or not Modem ? Yes, let the Modem be!