A dire vrai je suis perplexe. Après presque 3 ans de « modemisme » je ressens
la même certitude sur le fait que considérant l’état dans lequel se trouve la France « il est urgent de changer tout ça».
La même conviction que seule une révolution des mœurs politiques et un changement radical du personnel politique en France peuvent éviter à notre pays des révoltes aux conséquences sociétales et économiques désastreuses.
La même détermination à contribuer à la mobilisation des talents et des forces de notre pays pour l’épanouissement harmonieux de notre société sous un régime humaniste s’inspirant des valeurs, liberté égalité fraternité et laïcité, de la démocratie.
Mais, mais, mais…
En 2007 au moment de mon adhésion au MODEM dans l’enthousiasme du moment de l’ensemble des nouveaux membres de ce mouvement, la réalisation de tout cela nous semblait à portée de nos efforts.
Hélas, depuis, l’horizon s’est assombri et la route vers le but défini semble beaucoup moins bien tracée
Depuis il y a eu notre défaite aux élections européennes dont les causes et les conséquences n’ont pas, à mon avis, servi de leçon pour la conduite à venir du mouvement. J’en ai parlé dans un de mes articles précédents en fondant mes espoirs sur François Bayrou pour qu’en bon « commandant en chef » il prenne les mesures adéquates et redresse la situation.
Il faut reconnaître que rien de tel n’est arrivé ! Le Commandant en question à semblé plongé dans une sorte d’apathie sans qu’aucune décision positivement encourageante ne se fasse connaître. .Pire, à l’approche des élections régionales qui représentent la dernière « haie » avant les élections de 2012, l’attitude de M Bayrou devient carrément incompréhensible.
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Se refermant sur lui et sur un nombre restreint de « proches », des décisions, foulant aux pieds la Charte et le règlement intérieur que M Bayrou lui-même avait suscités, ont été imposées depuis le « haut » blessant des adhérents et des militants, par leur injustice et surtout par la manière a-démocratique des passages en force. Je parle notamment, mais pas seulement, des constitutions souvent scandaleuses des listes électorales. Ce comportement injuste et méprisant et outrageant de la part de celui en qui ils avaient crû, a déclenché la démission en chaine de militants régulièrement élus par les adhérents à des postes de responsabilité où ils se sont montrés actifs, compétents, efficaces et surtout appréciés. Le corps militant du MODEM s’en est trouvé gravement distendu ou même par endroits, presque démantelé.
Un psychologue-politologue trouvera peut-être un jour l’explication de cette attitude carrément suicidaire, comme de l’exaltation de celui qui déclare jour après jour quelque chose comme : « tant pis pour ceux qui me quittent c’est la preuve du fait que j’ai raison » !
Mais en attendant et quoi qu’il en soit, pour de nombreux militants dont je fais partie, le MODEM phase I avec François Bayrou comme président a vécu !
A partir de là les paris sont ouverts.
Aurons-nous un MODEM PHASE II ?
Ce sera le sujet de mon prochain article.