Club de réflexion ou Parti de gouvernement

Au milieu du brouhaha : commissions, comités, présidences, groupes, sites internet, blogs, contributions innombrables, controverses, « opinions » longues de kilomètres, lettres ouvertes etc. etc. on se fait valoir, on recommande, on critique, on accuse, on acquiesce, on refuse.

 
Et tout ça au nom soit disant de la Démocratie !!!

 

Et tout ça au moment où nous, le peuple français, sommes  assommés  par les mauvaises nouvelles qui nous tombent  jour après jour : 2 à 300 licenciements quotidiens, des pans d’économies qui tombent par effet apparemment irréversible de domino.  La jeunesse, notre jeunesse, notre avenir, qui semble vaguer impuissante alors que la révolte bouillonne en elle sans que personne soit là pour lui servir de guide ou bien, le plus important, pour lui insuffler un idéal !

 

Et tout ça pendant que le gouvernement le plus prédateur des droits et des libertés démocratiques enserre de son emprise le pays, annihilant la force des règles constitutionnelles les plus élémentaires au profit de la seule satisfaction égoïstement dominatrice du Président actuellement en place et qui veut coûte que coûte s’y maintenir !

 

Si cette situation nous révolte, nous fait mal, et si en notre conviction profonde nous sentons que l’accaparement de nos libertés doit s’arrêter alors…

 

Arrêtons les palabres

Soyons brefs en paroles, soyons  déterminés et efficaces en actes.

Une lueur, puis une flamme naissante nous a réunis dans une volonté commune de faire en sorte que notre France devienne enfin, ce qu’elle n’a jamais été, une authentique démocratie faisant honneur à son nom et digne de ses idéaux fondateurs « liberté, égalité, fraternité ».

 

François Bayrou, au moment des dernières élections présidentielles a été le porteur de cette lueur qui a attiré l’approbation d’environ 20% des votants français.

 

Un petit nombre (mais tout de même suffisamment important) parmi ces 20%, les plus enthousiastes, a répondu à l’appel de François Bayrou à former un mouvement, une entité agissante en faveur d’une politique et d’un gouvernement reflétant et appliquant fidèlement au profit de l’ensemble de notre peuple les principes strictes de la démocratie.

Nous concevions que ce serait un combat à mener et qu’il serait difficile à gagner mais nous étions  (et peut être le sommes nous encore) persuadés de pouvoir réussir.

Le nom Mouvement Démocrate et son sigle MODEM se sont imposés comme allant de soi.

 

Le MODEM, immédiatement engagé dans son combat politique, a depuis sa formation vécu « l’expérience  du feu » à deux reprises : élections municipales et élections européennes. Deux engagements où les militants fortement impliqués, sans pouvoir emporter une victoire, n’ont pourtant  pas démérité.

 

Deux échecs, qui nous ont je pense beaucoup appris.

Nous avons, les deux dernières fois, mené des actions de franc-tireur. La prochaine fois, qui sera décisive, il faut que nous soyons une armée et de cela nous devons nous en convaincre, tous, depuis le « militant de base » jusqu’à celui qui nous a rassemblés au commencement et qui doit s’assumer dans le rôle de chef opérationnel en plus de celui d’inspirateur idéologique.

 

A partir de maintenant il nous faut donc :

 

·        Un chef (visiblement présent sans être exposé)

 

·        Une direction (constituée de membres connus, actifs, avec attributions définies)

 

·        Un Etat major de campagne aussi actif qu’« effacé » face aux media

 

·        Une stratégie élaborée par « l’état major »  à qui le chef comme les « directeurs » font confiance et dont le chef finalement approuve le contenu (sans annonces par voie médiatique)

 

·        Un groupe chargé de la « propagande » mot que je trouve plus honnête que « com’ »

 

Cette organisation, qui en principe est prévue dans la sagesse des actes fondateurs, devra être mise en place et annoncée aux militants. Ces derniers ont impérativement besoin de connaître l’existence de ce « cœur » du mouvement  et d’en sentir le battement réel.

 

Il est important que François Bayrou, en premier, se déclare conscient de l’état d’expectative où se trouvent les militants, toujours mobilisés dans leur                                                                                                       volonté d’agir pour le bien de la France selon les principes de la démocratie énoncée lors de la fondation du MODEM.

 

Il est important que François Bayrou déclare publiquement être conscient de sa responsabilité personnelle envers les femmes et les hommes dont l’énergie militante, dévouée et totalement désintéressée, a été mise en route en réponse à son appel.

 

Cette «déclaration de  responsabilité » est attendue moins comme une « excuse » pour le dernier déboire électoral mais comme un engagement pour le futur.


Le retour de confiance et le futur épanouissement du Mouvement qu’il a initié en dépendent.

 

En un moment critique comme celui que nous vivons dans notre pays Il est important d’entendre François Bayrou assumer son devoir envers ceux qui lui font confiance avec l’engagement de la mise en place de l’organisation et des femmes et hommes capables de gérer, avec lui, les prochains combats qui nous attendent.

 

Seulement de cette manière le brouhaha et les palabres actuels s’arrêteront pour faire place à l’action !

 

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

              

 

«La décision d’un seul peut être mauvaise, la décision consensuelle d’un grand groupe souvent inefficace; la meilleure décision est celle d’un seul très bien informé »

 

Emerich MEERSON

 

28 juin 2009

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